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10 articles à usage unique faciles à éliminer

Quand on pense « cycle de vie », on réalise que le plus petit des objets jetables a une empreinte environnementale beaucoup plus grande que lui-même. Pour une utilisation de quelques minutes ou de quelques heures, il lui faudra des décennies, voire des siècles avant de disparaître de la planète. Sans compter les ressources nécessaires et les impacts de sa fabrication, de son emballage et de son transport sur les écosystèmes.

Nous utilisons ces produits par automatisme, parce que c’est ce que la publicité nous présente, et parce qu’on ne connaît pas encore les options alternatives plus écologiques et plus économiques.

Alors, on remplace par quoi ? 

 

1.     Les sacs refermables et la pellicule plastique

 

    • Par des plats avec couvercle durables et lavables, peu importe le matériau.
    • Par des sacs de lait ou les sacs refermables de divers produits achetés, qu’on lave et qu’on réutilise.
    • Par les plats de livraison du resto, qu’on lave et qu’on réutilise.
    • Par une assiette placée sur le bol avant de le mettre au frigo.
    • Par des couvre-bols en tissus ou des emballages en cire d’abeille, disponibles dans les boutiques zéro déchet.


2.     Le papier d’aluminium

 
  • Par des casseroles avec couvercle.
  • Par des plats et des assiettes en aluminium provenant des repas de livraison ou des mets préparés, nettoyés puis réutilisés. On en place un deuxième sur le dessus en guise de couvercle. Parfait pour le BBQ ! 
  • Et non ! On n’emballe pas son sandwich dans du papier d’aluminium ! Pour protéger vos aliments, référez-vous à la section 1. 😉

3.     Le papier parchemin 

  • On huile et on enfarine les moules à gâteau ou les plaques à biscuits. (Eh oui! Comme le faisaient nos mères et nos grands-mères. Essayez-le, c’est amusant!)
  • Par des produits en silicone : tapis, moules à gâteau, à muffins, etc.

4.     Les essuie-tout et les serviettes de table en papier 

  • Par une bonne vieille guenille pour le nettoyage et les dégâts.
  • Par des linges à vaisselle pour éponger le tofu, absorber l’humidité et conserver les légumes au frigo.
  • Par des serviettes de table en tissu, cousues à partir d’une nappe, ou achetées chez un marchand local.

5.     Les tampons démaquillants 

    • Par des lingettes en tissu, cousues à partir d’un vieux pyjama.
    • Par les mini-tampons tout doux inclus dans le boîtier des fards à joue, lavés et réutilisés.
    • Par des débarbouillettes pour bébé, ou des lingettes démaquillantes en coton bio qu’on peut acheter dans une boutique zéro déchet.


6.     Les lingettes désinfectantes 

    • Par une guenille ou une débarbouillette, du savon acheté en vrac ou un mélange de vinaigre et d’eau. (La transmission de la COVID-19 s’effectuant essentiellement par les gouttelettes et les aérosols respiratoires, pensez à aérer la pièce plutôt que de frotter les surfaces !)

7.    Les masques de procédure (masques chirurgicaux ou jetables) 

 

8. Les mouchoirs et le papier de toilette

  • Par des mouchoirs lavables, qu’on coud dans de la douce flanelle ou qu’on achète dans une boutique zéro déchet. (Pas de panique ! On les utilise une seule fois et on les lave à la laveuse.)
  • Par du papier de toilette en tissu, accompagné du bidet intégré au bol de toilette. (Quand on se lave d’abord avec de l’eau, le petit morceau de tissu ne sert qu’à essuyer l’eau. Brillant, non ?)
Le papier toilette lavable de la compagnie québécoise Bateau Bateau

9.    Les tampons et les serviettes hygiéniques jetables

10.  La vaisselle jetable 

  • Sur la route, on apporte dans son sac une bouteille d’eau, une tasse à café, des ustensiles et un bol pour les repas à emporter. (Pour les appétits d’oiseaux qui ne finissent pas leur assiette au resto, on peut emballer soi-même le restant pour l’apporter chez soi !)
  • À la maison, on fait jouer de la musique, on lave la vaisselle durable en gang ou en famille, on danse et on chante à tue-tête !
  • On oublie les baguettes et on mange ses sushis avec une bonne vieille fourchette en métal. (En plus, ça donne une excuse pour éviter d’éclabousser ses sushis dans son petit bol de sauce soya.)

Partage d’expérience : On le fait d’abord pour des raisons écologiques, puis on découvre rapidement d’autres bénéfices, qui font qu’on ne revient jamais en arrière, comme… 

      • La douceur des mouchoirs lavables.
      • L’amélioration de l’hygiène avec le duo bidet et papier de toilette en tissu.
      • La liberté et le confort des produits menstruels durables.
      • La simplicité et l’espace libéré dans les armoires.
      • Les économies d’argent.
      • La fierté de diminuer la quantité de déchets produits et de réduire son empreinte écologique.
      • L’influence positive auprès de notre entourage.
      • Le sentiment d’agir et de contribuer à un mouvement altruiste.

 

Vous avez remarqué que plusieurs options durables ne nécessitent aucun achat. C’est que la règle numéro un du zéro déchet est d’utiliser ce que l’on possède déjà à la maison!

 Des astuces pour amorcer le changement 

  • Ranger les produits jetables dans un endroit moins accessible.
  • Placer à portée de main les produits de remplacement réutilisables.
  • Apporter un changement à la fois, en se permettant d’essayer différentes options.
  • Se lancer des défis en famille : « Quel est le prochain déchet qu’on élimine ? »
  • Rire de ses erreurs et persévérer, sans jugement ni pression !

 

Vous avez deux minutes ?

Visionnez l’histoire de la cuillère de Greenpeace. Vous ne verrez jamais plus les articles à usage unique de la même façon !

Bonne transition !

 
 
 
 
Nathalie Ainsley pour l’Association québécoise Zéro Déchet

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Sources :

  1. Lewis, Dyani. (29 janvier 2021) : COVID-19 rarely spreads through surfaces. So why are we still deep cleaning? Nature.
  2. Deluzarche, Céline. (14 septembre 2021) : Le coronavirus se transmet-il plus par l’air ou les surfaces contaminées ? Futura-sciences.
  3. Chabalier, Anaîs. (17 février 2021) : Transmission de la Covid-19 : les surfaces sont-elles particulièrement contaminantes ? MSN.
  4. Radio-Canada. (12 juillet 2020) : COVID-19: se laver les mains, plus efficace que nettoyer les surfaces
  5. Charvet, Augustin. Thomas Dominique. Bardet, Monnier Nathalie. (17 novembre 2020) : Laver nos masques chirurgicaux, c’est possible. The Conversation.