Pourquoi défendre l’espacement de la collecte de déchets?
Parce que ça s’inscrit dans l’objectif plus grand de réduire nos déchets de 50% (quand même…) et d’éviter l’émission de pas mal (vraiment beaucoup) de gaz à effet de serre (GES).
Comment ? En changeant la fréquence de la collecte des déchets pour favoriser la pratique du compostage, qui évite ainsi l’enfouissement des matières organiques, où leur décomposition aurait produit des GES.
Notre souhait : que le projet pilote dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve soit étendu à plus grande échelle!
À l’heure où tout le monde vise à réduire ses émissions de GES, en créer avec nos matières organiques ne fait aucun sens.
Un autocollant sur ton bac ?
C’est pour te dire MERCI de faire partie du ⅓ des montréalais.es qui compostent. Pis, on a envie de te dire que c’est important d’afficher fièrement ce geste : en ce sens, on t’invite à prendre en photo ton bac et à faire une publication dans les réseaux sociaux pour dire haut et fort que c’est important pour toi. N’oublie pas de glisser le mot-clic #moijecomposteOn t’invite aussi à remplir CE FORMULAIRE pour nous aider dans cette campagne (qu’on n’a pas vraiment le choix de gagner).
Concrètement, ça implique d’espacer la collecte de déchets aux deux semaines. Attention, ça ne vise que les poubelles — et ne change donc en rien ton habitude de sortir ton bac de compost et de recyclage chaque semaine !
Ça incite par la bande à bien trier ce qu’on produit pour en envoyer le moins possible dans les sites d’enfouissement, qui se remplissent vite.
Très vite.
Trop vite.
Fait important : l’enfouissement des matières organiques provoque la production de méthane, un gaz à effet de serre (GES) qui est 25 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2)(1), car nos déchets de table y sont tellement compactés qu’ils manquent d’oxygène lors de leur décomposition.
En 2019, l’industrie des déchets a même été classée au 5ème rang des secteurs contribuant le plus aux émissions de GES (2). Et les émissions de méthane sont bien plus élevées qu’elles ne devraient l’être selon les scientifiques (3).
« En tonnes équivalent CO₂, si tous les ménages québécois compostaient leurs matières organiques pendant un an, ce serait l’équivalent d’avoir 300 000 voitures en moins sur nos routes. » — RECYC-QUÉBEC
Et ça marche ! Un rapport d’étape (4) démontre déjà des résultats positifs, soit une baisse de 13% des poubelles collectées et une hausse de 18% de la participation au compost dans le secteur résidentiel. Et ces tendances grimpent dans le temps !
Alors, t’en dis quoi de l’espacement de la collecte de déchets? Positif, non?
(genre, on change seulement la fréquence d’une collecte…)