logo

Relevez le défi Rien de neuf!

Cette année, on remplace la traditionnelle résolution du Nouvel An par un défi stimulant à relever en famille ou entre amis.es ! Un défi bon pour soi, pour l’amitié, pour le portefeuille et pour la planète ! L’Association québécoise Zéro Déchet vous propose de joindre un mouvement qui prend de l’ampleur ici au Québec et partout dans le monde !
Juste en France, près de 70 000 participants ont relevé le défi proposé par Zéro Waste France !

Aussi appelé le Défi Ne rien acheter, N’achetez rien, No Buy Challenge, ou Buy Nothing, le défi consiste à s’engager à ne rien acheter de neuf pendant un an. On peut choisir une période plus courte pour essayer : certaines personnes commencent par 1, 3 ou 6 mois. Peu importe la durée, ceux et celles qui s’y mettent conservent de toute façon leurs bonnes habitudes pour toujours. 

Les objectifs du défi

  • Acheter le moins de neuf possible pour réduire le gaspillage de ressources et la pression sur le climat et la biodiversité.
  • Remettre en question nos réflexes d’achat et les raisons qui nous poussent à consommer.
  • Découvrir de nouvelles façons de combler nos besoins, notamment l’emprunt, la location, les applications de vente ou d’échange d’objets.
  • Construire une société résiliente et solidaire en encourageant l’économie collaborative, locale, circulaire, de la réparation et du partage.

Les règles du jeu sont assez simple

  • Vous vous engagez à passer tous vos achats dans l’entonnoir du défi pendant un an.
  • Vous convainquez votre famille et vos amis.es de relever le défi avec vous. C’est toujours plus facile et plus drôle en groupe !
  • Vous publiez cet article ou une image de l’entonnoir sur vos réseaux sociaux en précisant la durée de votre engagement. C’est démontré : s’engager publiquement nous aide à tenir le coup lorsque les tentations nous hantent !
  • Évidemment, la nourriture et les biens de première nécessité sont exclus. Aussi, on se donne le droit d’acheter neuf lorsqu’il le faut, mais seulement après avoir considéré les autres options. Par exemple, si vous avez essayé de vous tricoter des petites culottes, mais que ça n’a pas donné le résultat escompté… vous pouvez en acheter des neuves sans remords !

Ce que l’on en retire

  • La fierté de contribuer à un monde plus durable ;
  • De nouvelles compétences, le développement de son autonomie et de sa créativité ;
  • L’indépendance et la liberté face à la pression de la surconsommation ;
  • Des économies substantielles ;
  • Retrouver le bonheur dans les choses qui comptent vraiment ;
  • Le plaisir de connaître ses voisins (emprunt, don, partage).

Des références utiles

  • Le célèbre Joshua Becker, qui a popularisé le mouvement minimaliste aux États-Unis (Becoming Minimalist), a publié un guide (en anglais seulement) dans le magazine Forbes The Ultimate Guide To A No-Buy Year.
  • Découvrez plus de 160 façons d’échanger des biens et des services au Québec dans ce super répertoire de l’économie collaborative consolidé par OuiShare et l’Observatoire de la consommation responsable, présenté par le Magazine Protégez-vous.
  • L’article Devenez riche en sauvant la planète, propose une panoplie d’alternatives à l’achat du neuf.
  • La page Consommation responsable du ministère de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques, présente une foule de ressources, programmes et liens pour amorcer le changement vers un mode de vie plus responsable.
  • La Boîte à outils d’Unpointcinq, le média de l’action climatique au Québec, pour trouver de bonnes adresses pour réparer, échanger, covoiturer, magasiner dans les friperies, etc.
  • Les groupes Facebook OuiShare, pour les mordus de l’économie collaborative ou le Buy Nothing Project un réseau de partage à l’intérieur de sa communauté, dont la devise est de donner, recevoir, prêter, remercier.

Selon Mathilde Godbout, diplômée en Environnement et développement international, la clé de notre lutte contre la surconsommation se trouve peut-être dans la consommation collaborative, à savoir l’économie du partage. Les avantages sont multiples. Sur le plan social, des liens sont créés à l’intérieur des communautés, prévenant l’isolement et favorisant la sécurité et le bien-être des individus et des familles. Sur le plan matériel, plus longtemps un article est utilisé, plus légère est son empreinte : Moins de ressources sont utilisées et moins de gaz à effet de serre sont émis. Bien sûr, sur le plan économique, le fait d’acheter de seconde main amenuise largement le prix final de l’article. 

Alors ? Vous avez choisi vos partenaires ? Vous avez partagé votre engagement ? Vous avez consulté les articles et les références ? Dans ce cas, vous êtes prêt.es à relever le défi ! Vous verrez, lorsque vous aurez réussi, votre fierté n’aura d’égal que la légèreté ressentie du fait de posséder moins ! 

Nathalie Ainsley pour l’Association québécoise Zéro Déchet

De la même autrice :

10 articles à usage unique facile à éliminer

Comprendre le cycle de vie pour mieux consommer

L’écoanxiété de votre ado serait-elle une opportunité?

Paroles d’enfants sur le Zéro déchet

Je récupère, tu récupères, ils recyclent

Cinq façons de véganiser sa sauce à spaghetti incognito

Réduire sa consommation de viande en cinq étapes

Petit déjeuner Zéro déchet

Objectif Zéro déchet plastique 2030 : une élève du secondaire interroge l’AQZD

Mille et un trucs pour une lessive écolo

Santé mentale : un projet de société verte comme moyen de prévention

Prête pour des menstruations écoresponsables?

À mon amour pour la Saint-Valentin

Verdir l’intérieur de votre entreprise

Rêvons, une histoire qui finit bien

Devenez riche en sauvant la planète

Pas de bébelles pour Noël

Local bio en vrac, quoi choisir pour réduire l’empreinte écologique de son panier d’épicerie

10 astuces pour transformer son écoanxiété en bonheur contagieux