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Mémoire AQZD BAPE

La tenue de ce BAPE, alors même que de nombreux décrets sur l’agrandissement des sites d’enfouissement viennent d’être décidés, laisse perplexe quant à l’ambition réelle que le gouvernement souhaite mettre en place pour résoudre ces enjeux pour les 20 prochaines années. (…)

QU’A FAIT LE QUÉBEC CES 20 DERNIÈRES ANNÉES ?

Des grandes promesses pour peu de résultats. Aujourd’hui, 30% des déchets dans les sites d’enfouissement sont des matières organiques : on se demande où sont passés les objectifs 2020 interdisant l’enfouissement des matières organiques —  qui a déjà été maintes et maintes fois repoussé… Abandonnés, voici où en sont aujourd’hui ces objectifs.


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Sur la route de l’économie circulaire au Québec

Nous sommes en 2027. Le Québec rayonne partout dans le monde grâce aux mesures expérimentales qu’il a entreprises quelques années plus tôt, par rapport à la lutte contre les changements climatiques. Devenu symbole de réussite en matière d’économie verte, son vaste réseau de professionnels est perçu comme étant le chef de file quant au nouveau paradigme : l’économie circulaire. Il a réussi à inspirer les décideurs politiques et institutionnels d’à travers le monde à entreprendre une transition énergétique rapide et cohérente. Le jour du dépassement de la Terre vient officiellement de reculer de cinq mois. L’humanité a compris qu’elle épuisait toutes les ressources que les écosystèmes pouvaient lui offrir. Elle a compris qu’il fallait prendre du recul quant aux systèmes désuets et effrénés de production et de consommation précédents. Il lui reste évidemment toujours du travail à accomplir, mais nous sommes bel et bien sur la bonne voie.

Ce portrait pourrait sembler utopique, voire inenvisageable, mais à l’Association québécoise Zéro déchet, nous restons persuadés que nous pouvons continuer de créer de la valeur tout en réduisant notre empreinte écologique. En accordant la priorité aux ressources régénératrices, en prolongeant la durée de vie de nos objets et en repensant nos modèles d’affaires, nous pourrons enfin concevoir un récit collectif axé sur l’équilibre de la planète.

 

Et si l’on s’armait d’une sincère volonté de renforcer le système de législations environnementales québécois afin d’y amener des solutions durables pour les générations futures ? Quelles sont les alternatives à nos modèles de production et de consommation actuels ? Qu’adviendrait-il si l’économie circulaire devenait la nouvelle réalité des Québécois et des Québécoises ? Dans cet article, nous commencerons d’abord par approfondir le contexte actuel de l’économie circulaire au Québec pour finalement illustrer comment il est possible de s’organiser collectivement en favorisant la collaboration, et ce, afin d’accélérer la transition socio-écologique.

Transformer notre système
Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), l’économie circulaire est un système économique d’échange et de production servant à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement, tout en développant le bien-être des individus. En d’autres mots, c’est un système où tous les biens matériels circulent continuellement entre les consommateurs, sans être jetés à la poubelle. Aucun article ne se retrouve abandonné dans les sites d’enfouissement ni incinéré, puisqu’on le réutilise, le recycle ou le répare. C’est une opportunité unique de repenser la manière dont nous produisons nos objets de tous les jours. Ainsi, à titre d’exemple, l’entreprise québécoise Écosceno se spécialise dans la remise en circulation des décors de plateaux de tournage et de théâtre pour en assurer leur réutilisation. Elle contribue ainsi à réduire l’impact environnemental de la production culturelle québécoise en s’assurant que le mobilier et les décors récupérés seront redistribués à des repreneurs qui leur offriront une deuxième vie, et ainsi de suite. Il existe un tas de solutions visionnaires comme celle-ci. Imaginez si tout le monde s’y mettait?

Le Québec sur la route du changement

Au Québec, les premiers balbutiements de l’économie circulaire s’ânonnent en 2014, avec la création de l’Institut de l’environnement, du développement durable et de l’économie circulaire (EDDEC). De brillants chercheurs d’universités montréalaises entament la création des programmes pilotes qui deviendront quelques années plus tard, les fondations d’un vaste réseau d’entraide, axé sur le développement durable. À ce moment, un conglomérat de pionniers commence à se dessiner. Ces derniers exécutent les premiers pas d’une chorégraphie où tous les danseurs se doivent de se synchroniser efficacement afin d’arriver au même but, celui de faire de la société québécoise, un système focalisé sur la circulation ininterrompue des biens et services québécois dans son économie. La multidisciplinarité s’improvise alors chef d’orchestre.

Le mouvement s’organise, et donne naissance à la collaboration d’une pléthore de différents acteurs de tous les domaines confondus. Les milieux gouvernementaux, industriels, financiers et environnementaux se rejoignent, et en 2015, interrogés sur l’évolution de cette conjecture, ils créent ensemble le Pôle québécois de concertation sur l’économie circulaire. C’est celui-ci qui ouvrira la voie aux changements dans la province, car il permettra de créer des liens entre les industries privées et les institutions publiques. Tout s’enchaîne alors naturellement : on commence à financer des appels à propositions, à diffuser les premières études d’économie circulaire québécoise. On a même la prétention de nommer notre groupe interministériel en économie circulaire, le GIEC. C’est finalement dans cette optique que le Québec commence officiellement à entrer dans l’ère de l’économie circulaire.

À la croisée de l’innovation et de la solidarité

Quels sont alors les problèmes qu’il faudra surmonter au courant de prochaines années afin que le Québec devienne chef de file d’un système de gestion efficace de traitement de ses déchets ? Selon le rapport sur l’indice de circularité de l’économie du Québec publié en 2021, l’empreinte matérielle des Québécois aurait atteint 271 millions de tonnes, en 2017. Ce volume équivaut au total des matières que nous avons consommées cette année-là. Mais de ce nombre pharaonique, ce sont seulement 3,5 % de ces millions de tonnes qui auraient été réutilisés. Ce sont donc 96,5 % de nos ressources qui n’auront pas été circularisées cette année-là.  

 

En 2021, le Centre d’études et de recherches intersectorielles en économie circulaire (CERIEC) est créé à l’École de Technologie supérieure (ÉTS). La liste des sigles mystérieux n’a pas fini de s’allonger. Coude à coude, et poussés par un élan enthousiaste de solidarité, ces instigateurs se lanceront sur les routes perrieuses, mais indispensables de la création d’un tout nouveau modèle de production et de consommation. Ce projet ambitieux, Daniel Normandin, directeur du CERIEC, le croit possible seulement si nous connections les acteurs de terrain avec les chercheurs, et que nous faisions en sorte que les gouvernements mettent en œuvre des programmes de subventions d’économie circulaire. Parallèlement, la présidente-directrice générale de Recyc Québec explique, lors d’une conférence sur l’économie circulaire, présentée le 20 septembre dernier par le CERIEC, les grandes étapes nécessaires à la transition verte de la province québécoise. Selon elle, il faudrait développer nos connaissances en développant des objectifs communs, en plus de rassembler les acteurs de tous les secteurs d’activités afin qu’on y intègre l’économie circulaire dans leurs plans, leurs stratégies et leurs politiques. On devrait d’ailleurs supporter financièrement les projets d’économie circulaire en créant des fonds de soutien pour les entreprises écoresponsables en essor, en plus de financer la recherche. Il faut noter que la force du réseau permet aux entrepreneurs de se retrouver entre eux pour faire face à la pression environnementale croissante. C’est pourquoi Anne Catherine Lebeau, fondatrice de la compagnie québécoise de redistribution des décors de théâtre et de cinéma Écosceno, affirme que tout est interrelié et que « le modèle, c’est le partage. » Essentiellement, il faut se commettre à travailler tous ensemble pour créer un maillage entre les entreprises, mais surtout, il faut faire en sorte que toutes les régions se sentent concernées.

Une occasion de se réinventer

En terminant, la hausse des préoccupations environnementales a pris une envergure inégalée depuis les dernières décennies. La relance verte est inévitable, et elle se doit d’être globale. Dans les circonstances actuelles, le Québec aurait la possibilité de jouer un rôle décisif comme inspirateurs d’un mouvement basé sur la remise en valeur de nos matériaux. Tous les secteurs se doivent d’orbiter autour de cette idée de circularité. Soyons sérieux : l’économie à demi circulaire n’existe pas. Soit tout le monde y adhère, soit elle s’asphyxie. Si l’une des étapes de la chaîne de valeur se rompt, ce sera beaucoup plus difficile de parvenir aux objectifs de réduction des GES. La surconsommation menant au gaspillage des ressources terrestres aura eu raison de nous. C’est donc dans une approche systémique et collaborative constante que vaincrons l’ennemi redoutable qu’est le modèle de consommation linéaire. L’économie circulaire est-elle la solution face aux changements climatiques ? Durant les prochaines années, nous devrons réinventer et redéployer un modèle qui est complètement différent de celui que nous avons créé durant les deux siècles précédents. Cette transition exigera une transformation complète de nos modes de production et nos modes de transformations et nécessitera des efforts colossaux. Seul un effort collectif nous permettra de nous remettre sur les rails. Comme le disait Anne-Marie Bonneau, autrice de plusieurs blogues sur le mouvement du zéro déchet : « Nous n’avons pas besoin d’une poignée de personnes qui pratique le zéro déchet à la perfection. Nous avons besoin de millions de personnes qui le font de manière imparfaite. »

L’AQZD lance son ça va bien aller à l’environnement

Éolienne
Montréal, le 11 janvier 2021

Cher Environnement,

Bien que nous ayons reculé de 3 petites semaines le Jour du dépassement de la Terre, que le télétravail, la fermeture de certaines usines et commerces aient fait diminuer la production de gaz à effets de serre pour le Québec, tu le sais, comme nous, que ces effets ne sont que temporaires et que l’urgence de prendre soin de toi persiste.

Certaines personnes ont profité de la pandémie pour revenir vers plus de simplicité, plus de « fait maison », plus de récupération. D’autres se sont intéressés aux paniers bio, à l’agriculture locale, respectueuse de la Terre et au rythme régénérateur des saisons, qui ne permet pas de consommer des fraises en hiver. Un autre mouvement s’est créé pour tenter de soutenir les petites entreprises d’ici dans un contexte économique fragile et incertain. Cet engouement pour l’entraide, la compassion et la patience pour les files d’attentes a placé l’être humain au cœur de discussions plus que nécessaires. Nous avons aussi pris conscience que l’individualité d’un geste peut avoir des répercussions bien plus grandes que soi, pour le meilleur et pour le pire, et que c’est ensemble qu’on contribue au bien-être collectif. Ce temps d’arrêt imposé nous a permis d’entamer des réflexions plus que pertinentes sur le fonctionnement de nos systèmes. S’arrêter nous permet de prendre le temps d’observer. On devrait peut-être ralentir plus souvent.

On n’a pas beaucoup parlé de toi au début et tu as été maltraité par le retour en force du plastique à usage unique, nouveau symbole de sécurité sanitaire pour plusieurs. S’en est suivie une série de  semaines d’isolement, un nombre triste de masques jetables au sol et les poubelles de la ville qui se sont remplies de tasses à café jetables et autres emballages générés par les commandes en ligne. Nos cerfs de Longueuil sont protégés, GNL Québec peut maintenant commencer, un cerf pour un béluga, fair enough? Vraiment, c’est comme si on reculait de plusieurs pas en arrière. Toi, tu ne peux plus attendre. Tu as besoin qu’on s’occupe de toi pour pas que la 3e vague soit celle d’une catastrophe climatique.

On a aussi beaucoup parlé de cette dette économique, mais la dette environnementale que nous laissons aux générations futures, à nos jeunes si sensibilisés qui vivent déjà cette éco-anxiété, on en fait quoi? Cette dette qui n’est pas remboursable et qui ne sera pas effacée qu’en plantant des arbres et en faisant un semblant de recyclage.

Il faut revoir notre économie pour t’y mettre au centre. Pour atteindre de manière plus réaliste nos objectifs de carboneutralité. Nous sommes déjà tellement loin de pouvoir atteindre le 37,5 % de réduction des GES de 2030 et nous faisons du sur place depuis trop longtemps. Entre les belles promesses gouvernementales, les conspirationnistes, le greenwashing et les commentaires sur les réseaux sociaux, on peut comprendre que c’est une période difficile pour toi et pour l’espoir.

Le télétravail s’est imposé cette année, à ton grand plaisir. Les voitures restent stationnées et ça te laisse respirer un peu. Plusieurs y ont pris goût et nous sommes d’avis que c’est un élément intéressant de ce fameux équilibre que nous cherchons à instaurer. Ajoutons à cela l’interdiction d’ici 2035 de la vente de voitures à essence et le co-voiturage, espérons que tout se tienne ensemble.

Il n’y a pas que les grandes institutions qui peuvent te faire des promesses. Les citoyen.ne.s ont aussi leur rôle à jouer dans ce grand nettoyage. Peut-être que ça commence avec des produits ménagers plus naturels et doux pour tes nappes phréatiques? Ou avant que cela devienne obligatoire l’année prochaine, les gens penseront peut-être déjà à traîner leurs sacs et bouteilles d’eau réutilisables? Il y a aussi le refus des consommateurs.trices pour les pailles, les ustensiles en plastique, les baguettes jetables, les sacs pour vos fruits et légumes et tellement plus.

Nature
David Marcu, Ciucaș Peak, Romania

Qu’est-ce qu’on te souhaite vraiment pour 2021?

On te souhaite que les gouvernements du monde entier investissent là où c’est nécessaire pour ta santé et que leurs paroles ne restent pas en l’air, que des espaces urbains soient de plus en plus aménagés pour prendre soin de toi, que les 5R deviennent un incontournable dans l’esprit de chacun d’entre nous, que le modèle de l’agriculture maraîchère et biologique qui prend soin de tes sols se répande partout, qu’on continue d’encourager l’économie d’ici qui prend soin de nous, mais de toi aussi. On te souhaite qu’on bannisse pour toujours le plastique à usage unique qui pourrit tes racines, que les citoyens.ne.s exercent leur droit et entament la conversation avec les commerçants pour faire avancer les choses dans ta direction, que les cyclistes soient de plus en plus nombreux à respirer ton air frais, que le télétravail soit roi et qu’on te laisse tranquille un peu, que tu sois invité à tous les repas du monde, qu’on passe à l’action pour toi et peut-être, qu’on retourne dans la rue pour se rappeler combien nous étions nombreux à manifester pour toi…

On parle beaucoup de résilience ces temps-ci. On n’est pas parfaits, mais on s’engage à faire mieux. À sensibiliser, transmettre, écouter, supporter, suggérer, encourager la communauté zéro déchet qui gravite autour de nous.

Cher Environnement, on te souhaite une bonne année 2021, on l’espère,

l’association québécoise zéro déchet

COVID-19 vs le zéro déchet : Life without plastic

Plastique

La pandémie est venue modifier les pratiques des entreprises zéro déchet, qui ont dû s’adapter rapidement et relever de nombreux défis en peu de temps. Plusieurs d’entre elles ont accepté de nous partager leur expérience et la manière dont elles envisagent la suite.

3 questions à…

BLOGUE - image en rond -

Quel a été l’impact de la pandémie sur vos pratiques zéro déchet?

Cela a été très difficile, nous avons subi une réduction des ventes de 15-20 %. Nous avons perdu beaucoup de nos clients qui font de la vente au détail car leurs magasins étaient fermés donc moins de ventes pour nous.
Heureusement, on a anticipé la demande pour les masques sans plastique donc notre clientèle est revenue vers nous avec ça.

Restez-vous persuadé de la pertinence du zéro déchet?

Je reste convaincue, mon engagement n’est pas remis en question!

Malheureusement, cette crise va sans doute empirer le problème du plastique, car on croit, à tort, que le plastique est plus sécuritaire. Si on continue, on va se retrouver avec un problème encore plus gros donc il ne faut surtout pas baisser les bras, au contraire.

Cette crise nous donne l’opportunité de réfléchir et de changer nos manières de faire : laver plutôt que jeter, revenir au local, devenir plus résilient. On pourrait développer une capacité de production locale au Québec avec des matériaux moins polluants (lavables ou compostables). 

Il faudra supporter l’environnement en relançant l’économie, demander des pratiques plus vertes aux entreprises.

Que diriez-vous au consommateur pour le rassurer sur les vertus du zéro déchet?

Le virus reste actif plus longtemps sur les surfaces en plastique. Les recherches sont encore en cours mais en comparaison avec du matériel naturel (bois, carton, etc), le virus reste plus longtemps. 

Nous avons toujours encouragé les familles et garderies à utiliser de la vaisselle en inox qui se désinfecte facilement sans se dégrader. Le plastique ne peut pas être autant désinfecté sans se dégrader, et lorsqu’il se dégrade, il transmet des additifs chimiques.

Parfois les gens sont rassurés par le jetable car ils ne considèrent pas que nettoyer est suffisamment sécuritaire. Là, c’est un travail d’éducation à faire.

Propos recueillis auprès de Chantal Plamondon , Cofondatrice de Life Without Plastic

COVID-19 vs le zéro déchet : Épicerie Loco

Article entrevue avec Loco

La pandémie est venue modifier les pratiques des entreprises zéro déchet, qui ont dû s’adapter rapidement et relever de nombreux défis en peu de temps. Plusieurs d’entre elles ont accepté de nous partager leur expérience et la manière dont elles envisagent la suite.

3 questions à…

Épicerie Loco

Quel a été l’impact de la pandémie sur vos pratiques zéro déchet?

En tant que service essentiel, la boutique devait rester ouverte pendant le confinement, mais avec des protocoles d’hygiène renforcés. Nous nous sommes adaptés de manière progressive selon les instructions du gouvernement. Les contenants réutilisables n’ont jamais été interdits à aucun moment mais le client est le seul à y toucher du début à la fin. Le commis ne les manipule pas. On a aussi continué de reprendre les consignes mais pas de manipulation par l’employé : le client les dépose dans un bac lui-même.

Au début du confinement, la clientèle a diminué donc nous avons développé le service de livraison pour trouver une solution, même si, bien sûr, on préfère le contact direct! Une équipe entière s’est consacrée aux commandes à notre entrepôt donc ça prenait une réorganisation totale. Il y a eu beaucoup d’aléas et quelques erreurs au début avec les commandes en ligne mais les clients étaient super compréhensifs! On prend constamment le pouls de ce que veut le client donc on continuera la livraison tant qu’il y aura de la demande.

On a aussi développé les ateliers en ligne pour répondre au besoin de s’occuper à la maison. On recommencera la version physique dès qu’on pourra. Par exemple, en hiver quand il fait froid, on continuera peut-être aussi la version en ligne.

Restez-vous persuadé de la pertinence du zéro déchet?

Bien sûr! D’ailleurs, les clients nous disent qu’ils ont hâte de revenir à leurs pratiques zéro déchet. Je ne pense pas que les gens ont mis une croix dessus. C’est sûr que certaines choses vont changer mais on s’adaptera, sans remettre en cause notre démarche écoresponsable.

On a d’ailleurs vu passer beaucoup d’articles sur l’environnement. On dirait que les gens ont pris le temps de s’informer. On a remarqué que cette pause a aussi fait du bien à la planète, etc.

Si tout le monde embarquait, la société post COVID serait plus résiliente.

Que diriez-vous au consommateur pour le rassurer sur les vertus du zéro déchet?

On a établi un dialogue pour recueillir les suggestions des clients et leur retour d’expérience sur les mesures mises en place. Ça nous permet de nous améliorer constamment. Nous avons toujours le souci de connaître notre clientèle et ses attentes. On voulait mener la réflexion avec eux. C’est pour ça aussi qu’on a créé une infolettre spéciale COVID et qu’on communique sur les mesures prises dans nos magasins.

Êtes-vous inquiets pour la suite de vos activités?

Non, au contraire, on ouvre même une nouvelle succursale sur le Plateau!

Propos recueillis auprès de Ariane Archambault, Coordonnatrice en communication chez Épicerie Loco